« Il faut cesser de considérer les animaux comme des objets de consommation »

À l’occasion de la sortie d’ANIMAL, son cinquième livre-journal, La Relève et la Peste brosse le portrait des huit auteurs qui ont contribué à faire de ce numéro « le seul tour d’horizon aussi complet du monde animal ». Aujourd’hui, nous vous présentons Alexandra Morette, Présidente de l’association Code Animal et autrice du texte « La captivité pour le divertissement ».

Fille de chasseur, la jeune Alexandra n’était pas pré-destinée à devenir la Présidente d’une association spécialisée dans la relation entre l’espèce humaine et l’animal sauvage, et militant pour la fin de la captivité de ces derniers. Elle a construit son éthique animale au fil du temps.

« Je n’ai jamais compris pourquoi on mangeait des animaux. Dès mon plus jeune âge, j’ai toujours eu ça en trame de fond. Mon père étant chasseur, j’ai toujours vu des animaux se faire dépecer et ce genre de choses, ce qui m’a beaucoup troublée. Petit à petit, j’ai mis toutes les petites briques dans l’ordre et j’ai réalisé que ce qu’on leur fait subir est intolérable et j’ai ressenti une profonde forme d’injustice alors qu’ils n’ont rien demandé, qu’ils ont aussi leur langage et leur culture. En étudiant tout ce qui est discrimination basée sur la race et le sexe, j’ai fait le lien avec ce qu’on faisait subir aux autres espèces. Et j’ai réalisé qu’on m’a menti. » explique calmement la jeune femme

En analysant la situation, la jeune femme a compris que notre rapport aux animaux est principalement basé sur des constructions sociales spécistes : « de celles qui amènent la société à trouver qu’il normal de caresser son chien en tuant le cochon pour le mettre dans son assiette. »

Ces constructions relèvent parfois de la croyance quand on touche à la nutrition, de nombreuses personnes sont ainsi persuadées que le calcium provient du lait et pas d’ailleurs, alors que le chou…

Auteur: Laurie Debove
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