Entre chiffres d’affaires indécents au détriment des peuples et destruction de l’environnement, le tout au prix de méthodes très discutables, les agissements des grandes entreprises ne cessent de faire polémique. C’est notamment l’objet du livre intitulé « Super Profiteurs » conjointement rédigé par Attac et l’observatoire des multinationales, paru en mai 2023.
Les médias de masse et l’élite libérale les glorifient en permanence. Les « champions français » (comprendre par là les entreprises qui génèrent le plus de bénéfices) devraient absolument être protégés et surtout pas contrariés. Ces multinationales dirigées par des « premiers de cordée », comme les appelait Emmanuel Macron, ont pourtant un impact considérablement négatif sur la société aussi bien d’un point de vue social qu’écologique.
Des profits absolument indécents
Les super profits réalisés par les grandes entreprises ces dernières années n’auront sans doute échappé à personne, d’autant plus dans un contexte d’inflation galopante en grande partie due à la prédation de ces mêmes entreprises pour engendrer plus de bénéfices.
Les firmes du CAC40 ont ainsi emmagasiné pas moins de 142 milliards d’euros en 2022. En parallèle, elles ont versé 80 milliards de dividendes à leurs actionnaires, une hausse de 15,5 % par rapport à l’année précédente déjà pourtant particulièrement élevée.
Évidemment, l’accaparement de ces sommes colossales par une petite minorité n’est pas sans conséquence puisqu’il s’agit d’un véritable prélèvement par le capital d’une part immense des richesses produites par la classe laborieuse : les salariés.
Un gouvernement au service des riches
Pour en arriver là, les grandes sociétés bénéficient depuis longtemps du soutien de l’État, dirigé depuis des années par des présidents libéraux. Ce sont, en outre, ces…
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Auteur: Victoria Berni