Un an après le début des soulèvements chilien (16 octobre 2019 ) et libanais (17 octobre 2019) nous avons pu échanger au sujet de ces situations respectives avec des membres du collectif chilien Vitrina Dystopica et avec Jean Kassir du média Megaphone avec qui nous avions déjà conversé ici.
Il y a deux semaines, les électeurs chilien.n.es se sont largement prononcé.es en faveur d’une réécriture de la Constitution. Ce scrutin était la conséquence du mouvement de révolte qui a enflammé le pays. En compagnie de nos camarades de Vitrina Dystopica nous essayonsde comprendre les enjeux que pose la création de cette assemblée constituante au mouvement populaire en cours.
Bonjour à vous, un grand merci de répondre à mes questions. Tout d’abord pouvez vous m’expliquer ce qu’est Vitrina Dystopica et quelle est son implication dans le mouvement qui dure depuis Octobre ? Vitrina Dystopica est un collectif de podcasts qui ne comprend pas la politique comme quelque chose qui ne se pratique que dans certaines institutions, dans certains moments, mais au contraire qui traverse la vie.
On a pour objectif de faire parler différents collectifs qui partagent cette sensibilité. Dans le mouvement d’octobre nous avons continué la discussion et la réflexion que l’on mène depuis plus de 5 ans avec un réseau de collectifs implantés dans le territoire occupé par l’État chilien, tout en entretenant des affinités et amitiés transfrontalières. Cet exercice de pensée impliquée et en mouvement se traduit par la production de différents formats : podcast, textes, communiqués, vidéos. A partir du confinement, on a commencé la dernière saison de podcast consistant en une discussion avec environ 9 collectifs de différents ’fronts de lutte’ pour réfléchir ensemble sur les conséquences du confinement, les pratiques militantes, leurs intuitions sur l’avenir et comment politiser le lien entre lutte sociale et COVID. La plupart sont…
Auteur: lundimatin
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