Il faut sauver la sentinelle Arctique

La fonte de la banquise s’accélère

Avec 3,74 millions de km2  enregistrés le 15 septembre par le Centre national américain de données sur la neige et la glace (NSIDC), il s’agit de la deuxième superficie la plus basse observée depuis le début des relevés satellitaires, en 1979.

La banquise (ou glace de mer) est la glace qui se forme sur l’eau pendant l’hiver. Tous les étés, il est normal qu’une partie de cette glace fonde. Mais le réchauffement climatique, qui est deux fois plus rapide en Arctique que sur le reste de la planète, accélère et aggrave cette fonte. A ce rythme, les scientifiques estiment que l’Arctique pourrait être totalement dépourvu de glace pendant l’été dès 2035.

Cercle vicieux

Avec la fonte de la banquise, la couche de glace est moins épaisse, elle réfléchit moins la lumière du soleil, absorbe plus de chaleur et sa capacité à limiter les échanges de chaleur entre l’atmosphère et l’océan est moindre… ce qui, en retour, n’est pas bon pour le thermomètre et nous expose davantage aux effets des dérèglements climatiques.

En Arctique, les conséquences du changement climatique sont donc amplifiées. Cette région est une sentinelle qui nous informe sur l’état de santé général de notre planète. Le diagnostic est clair : l’urgence climatique est plus pressante que jamais, notre planète et ses océans vont mal et des mesures doivent être prises pour les protéger.

Photo : Vue depuis notre bateau l’Arctic Sunrise, à la lisière de la banquise arctique, au large des côtes du Groenland. Septembre 2020, © Daniella Zalcman / Greenpeace

Auteur : Greenpeace France
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