Il nous emmerdera jusqu'au bout… — Dominique MUSELET

De toutes les promesses contradictoires et incohérentes que le petit marquis cocaïné et sadique virtuose du en même temps, nous a faites pendant 5 ans, il n’en a tenu qu’une seule, celle de nous faire boire le calice jusqu’à la lie…

Hier encore, lui et ses sbires des médias, de la police et de la justice s’en sont donné à cœur joie ! Comment ? Le petit peuple des territoires osait relever le tête après avoir été terrifié, emprisonné, verbalisé, censuré, culpabilisé, distancié, piqué et repiqué, interdit de tout et son contraire pendant la soi-disant pandémie ? Comment ? Il osait reprendre vie, reprendre espoir, reprendre la route et venir faire la fête dans SA capitale ? Mais c’est inouï, incroyable, insupportable ! Un crime de lèse-majesté !

Le parti de l’ordre des nantis confits d’auto-satisfaction imbécile s’est, derechef, mis sur le pied de guerre pour interdire l’entrée de SA capitale à la populace qui montait gaiement des territoires.

La province, les régions, les territoires

Quand j’étais jeune on parlait de la province, puis on a parlé des régions et maintenant on parle des territoires. Toutes ces appellations sont évidemment imposées par la France qui commande à la France qui obéit et elles ne sont pas anodines.

Notez la dérive en termes de lien. Le mot « province » vient du latin provincia et signifie « pour lier » (pro : pour et vincire : lier). Les provinces étaient des parties reliées entr’elles d’un tout, la nation. Le mot région, qui vient du latin regere, diriger, n’implique pas de réciprocité. Il installe un rapport de gestion administrative du haut vers le bas. Avec le mot territoire, il n’y a plus aucun lien institué en droit, pas même de subordination. Un territoire est soumis à la loi du plus fort, comme on le voit en Israël où le mot « territoire » fait référence aux territoires palestiniens occupés par une armée coloniale dont le but est de se débarrasser de la « vermine » autochtone.

La vermine du convoi « dit » de la liberté

Le mot vermine a été utilisé et revendiqué hier sur un plateau de la TV parisienne par un syndicaliste policier particulièrement remonté contre le convoi de la liberté, pardon le convoi « dit » de la liberté. Un élément de langage repris en chœur par les perroquets des plateaux de TV parisiens et épinglé par Maffesoli : « C’est étrange, cette expression… Pourquoi « dit » de la liberté ? Non, c’est le convoi de la liberté… »

Mais on a compris qu’il s’agit ici…

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Auteur: Dominique MUSELET Le grand soir