« Il n’y a pas d’éco-terrorisme en France ». En finir avec la criminalisation de l’écologie


Désobéissance civile, éco-terrorisme, militantisme, actions radicales directes… De quoi parle-t-on ? Ces élans, en pleine expansion, sont le reflet d’une mutation de la société et des idées qui régissent nos quotidiens. L’écologie radicale et la désobéissance civile ? Des phénomènes qui, s’ils semblent récents, puisent en réalité leurs racines, leurs modèles et leurs méthodes dans des mouvements antérieurs, apparus dans les pays anglosaxons dans les années 70. Débunkage et réflexions à partir du podcast #SauverLePrésent de France Culture.

Marc Lomazzi, journaliste, ancien rédacteur en chef adjoint du Parisien-Aujourd’hui en France, auteur du livre « Ultra Ecologicus. Les nouveaux croisés de l’écologie », s’exprime sur France Culture, dans l’émission “Écoterrorisme : l’écologie radicale est-elle un danger ou une nécessité ?”, à propos du mouvement Extinction Rebellion.

XR – pour l’acronyme – est un mouvement international de désobéissance civile, prônant la non-violence, en lutte contre l’effondrement écologique et le dérèglement climatique. Sa marque de fabrique ? Les actions de contestation et d’occupation de l’espace public, comme dernièrement à la porte Saint-Denis, durant trois jours consécutifs :

« Concrètement, cela signifie : arrêter, stopper l’économie mondiale, immédiatement, d’un seul coup, explique le journaliste et invité de l’émission Marc Lomazzi. C’est ça, l’économie radicale. C’est – pour échapper à la catastrophe climatique -, arrêter la course de l’économie mondiale et revenir à un système de décroissance, vraiment à l’encontre du système libéral actuel. »

Ce mouvement, international, s’inscrit dans la même lignée que d’autres mobilisations non-violentes, comme Youth for Climate, branche française du réveil mondial de la jeunesse initiée par Greta Thunberg.

Si ces rendez-vous de climato-activistes touchent une majorité de personnes diplômées, plutôt urbaine, et principalement atteintes d’éco-anxiété, explique l’invité de France Culture, un nouveau cap est toutefois en train de se dessiner. De rassemblements en rassemblements, les participant.e.s espèrent moins attirer de nouvelles populations à les rejoindre, que de continuer à cultiver ce rôle précis de médiatisation et de sensibilisation tout en rejoignant eux-mêmes, sur le terrain, les luttes locales urbaines, péri-urbaines et rurales qui font directement face à des projets…

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Auteur: Mr Mondialisation