« Il y aurait beaucoup à faire pour que les JO soient plus adaptés à notre époque »

Géographe de formation, vous traitez de l’écologie depuis 2005, à travers des conférences théâtrales que l’on peut qualifier de « décalées » et des spectacles. Comment en arrivez-vous au sport, non pas seulement à l’approche des Jeux olympiques mais dès 2019 ?

Frédéric Ferrer : L’idée vient de l’équipe de la Villette, à Paris. Lorsqu’elle me propose, en 2018, de faire quelque chose sur les Jeux olympiques, je sors d’une expérience qui m’a passionné. En réponse à une commande du Festival d’Avignon et de la Société des auteurs et compositeurs dramatiques (SACD) pour les 20 ans des Sujets à vif – créations conçues par deux artistes de champs disciplinaires différents –, j’ai réalisé en 2017 douze spectacles avec à chaque fois un invité. Si, dans mes créations personnelles, je traitais jusque-là de sujets qui me sont familiers, liés à l’écologie, aborder cette fois des problématiques qui ne sont pas les miennes, notamment celles de la danse, a été très réjouissant. La proposition de la Villette me promettait de retrouver cette joie d’être en terrain inconnu, car je ne connais rien à la plupart des épreuves des JO. L’idée de monter plusieurs spectacles consacrés chacun à une épreuve, sur six saisons, s’est vite imposée : pour parler de performances sportives, il s’agissait de réaliser une performance théâtrale, une sorte de marathon.



Plusieurs épreuves d’Olympicorama sont en tournée. Les dates sont sur www.verticaldetour.fr

Six épreuves d’Olympicorama seront reprises à la Villette les 25, 27 et 29 juin ainsi que les 2 et 4 juillet.

Frédéric Ferrer présente aussi jusqu’au 19 juin deux de ses Cartographies au Théâtre de l’Atelier à Paris. www.theatre-atelier.com

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Auteur: Anaïs Heluin