En annexe un petit texte qui explique le contexte dans laquelle a lieu cette construction :
Ce projet de construction d’une nouvelle taule dans le secteur Toulousain s’inscrit dans une histoire ou de manière cyclique l’État va planifier la création de nouvelles prisons environ tous les dix à quinze ans. Mais aussi dans un projet beaucoup plus large de constructions de nouvelles taules à l’échelle de la France appelé plan pénitentiaire
D’abord lancé en 2016, il sera repris par Macron qui va le mettre en application dans les années qui suivent. Si depuis le calendrier à un petit peu changée, la volonté reste la même construire 15.000 places de prison supplémentaires d’ici 2027.
Dans le cadre de ce plan l’état cherche aussi a entériner et à développer une diversification de ses taules sur le modèle de la carotte et du bâton. Plus d’autonomie pour les prisonniers qui respectent les règles de l’AP et qui jouent le jeu de la « réinsertion », plus de surveillance et de répression pour ceux qui présentent un potentiel de dangerosité.
Ainsi, il est prévu de construire 2 500 places en structures d’accompagnement vers la sortie (sas). Ces petites taules (de 60 à 180 places) de préférence située proche ou à l’intérieur des villes, pour des prisonniers en fin ou en courte peine et triés sur le volet (ne devant par exemple pas présenté de risque d’évasion ou devant d’adapté à la vie en collectivité), ont pour objectif « favoriser l’autonomie et la responsabilisation des personnes détenues condamnées dans la préparation de leur sortie » . En gros de s’assurer qu’une fois dehors les prisonniers pourront se fondre dans le moule de la société en ne faisant pas trop de vague, et par exemple en acceptant un travail de merde pour un salaire de misère.
Dans la même idée, Trois prisons expérimentales centrées sur le travail et la formation doivent encore être construites Conçues pour des prisonniers condamnés à une peine de moins de cinq ans et qui devront passés un entretien d’embauche, elles sont sensés les orienter vers une formation ou un travail effectué à l’intérieur de la prison. Même si l’AP se sert déjà du travail comme un élément de pacification et de chantage sur les prisonniers, une des rares activités qui permettent de passer le temps en taule et une faible source de revenu pour ceux qui n’en ont pas, ces taules usines vont être un moyen de pression en plus, puisqu’elle pourra menacer de renvoyer en détention classique les prisonniers qui se…
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Auteur: IAATA