Ils sont à contre-courant de l'Histoire. Nous sommes à contre-courant de leur système.

Aux puissants de ce pays, la vérité : ouvrez les livres d’histoire, surlignez bien fort les noms de ceux qui ont participé aux génocides et autres événements puants de l’histoire humaine : soyez sûrs que, dans les prochains livres, ce sont vos noms qui remplaceront les leurs.

Il y a trois jours, je me suis couchée avec, au ventre, une gigantesque boule de tristesse et de colère après avoir contemplé, impuissante et en direct, les images de la nouvelle attaque de l’armée génocidaire israélienne à l’encontre des réfugiés palestiniens de Rafah. J’ai mal dormi. Mais en fait : sauf à être hors du monde ou, pire, hors de son humanité, qui pourrait bien dormir dans ces conditions ? Plus généralement, et depuis que lumière est mise sur cette région du monde, c’est-à-dire, depuis le 7 octobre : qui peut vivre sa vie en omettant que, sur une planète que l’on se partage, des dizaines de milliers d’êtres humains comme vous et moi se font massacrer par une armée coloniale aux intentions génocidaires ?

Je plaide coupable de ne pas m’être penchée assidûment sur le sujet avant cette date. Je reconnais mon ignorance et depuis je ne cesse, humblement mais fidèlement, de la combler. Depuis ce que l’on a voulu nous présenter comme une réponse légitime aux attaques du Hamas, je me réveille ou m’endors régulièrement avec des boules au ventre. Je suis saisie dans mes tripes à chaque fois que mes yeux acceptent de regarder Gaza et la Palestine, et c’est régulier. Si je suis loin d’avoir l’engagement parfait, je fais tout pour regarder dans le bon sens, pour questionner mes biais, pour écouter et relayer ceux qui savent, pour corriger mes attitudes – guidée par mon humanité qui, puisqu’elle sait, se refuse à être passive.

Il y a donc ce qui se passe là-bas et ce qui se joue ici, en France. Et qu’on se le dise : quelle honte (une honte d’autant plus vive qu’à l’heure où j’écris ces lignes…

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