Immigration : le Sénat allonge la durée de résidence nécessaire au versement de plusieurs prestations sociales

Les sénateurs ont adopté ce mardi soir une proposition de loi issue des rangs de la droite qui durcit les conditions d’accès aux aides sociales pour certains ressortissants étrangers. Avec ce texte, défendu par la sénatrice des Bouches-du-Rhône Valérie Boyer, les ressortissants étrangers en situation régulière devront être titulaires d’un titre de séjour depuis au moins deux ans, avant qu’ils ne puissent bénéficier des prestations familiales, de l’aide personnalisée au logement et de l’allocation personnalisée d’autonomie.

À la tribune, Valérie Boyer a invoqué la situation budgétaire de la France et la nécessité de préserver le modèle social. « La France est dans une situation extrêmement préoccupante, à ce titre nous devons faire des choix car tout ne peut pas être financé avec nos comptes publics, c’est-à-dire de la dette ». Elle a notamment épinglé « un coût de l’immigration de 75 milliards d’euros, soit 41 milliards net », selon les chiffres du budget 2023. « L’OCDE le dit : pour la France l’immigration coûte plus qu’elle ne rapporte. Le bilan est clair. »

Pour rappel : la législation actuelle prévoit déjà, pour l’attribution de la plupart des prestations sociales, une présence régulière de neuf mois consécutifs. Notons que l’allocation d’éducation de l’enfant handicapé et l’allocation versée en cas de décès d’un enfant ne sont pas concernées par les restrictions…

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Auteur: Romain David