La ligne d’arrivée du marathon budgétaire est franchie. Conséquence de la crise politique qui s’est cristallisée autour des textes financiers, le processus habituellement bouclé avant le 31 décembre s’est conclu ce 6 février, avec un vote définitif du Sénat. Le texte devrait faire l’objet d’une saisine au Conseil constitutionnel, ultime étape avant que la future loi de finances soit promulguée. Tour d’horizon des principales évolutions qui devraient concerner directement les particuliers.
Le détail du barème 2025 de l’impôt sur le revenu, ajusté sur l’inflation
C’est la principale modification qui était attendue par les plus de 18 millions de foyers fiscaux qui payent l’impôt sur le revenu. L’une des premières dispositions de la loi de finances est de revaloriser sur l’inflation son barème, afin d’éviter de pénaliser les personnes dont les revenus n’auraient pas augmenté plus vite que l’inflation.
Sous 11 497 euros (11 294 euros en 2024), les revenus ne sont pas imposés. Le niveau de la tranche imposée à 11 % est désormais compris entre 11 497 euros et 29 315 euros. La fraction du revenu compris entre 29 315 et 83 823 euros est imposée à 30 %. La quatrième tranche, imposée à 41 %, débutera désormais à 83 823 euros et plafonne à 180 294 euros. Tous les revenus qui excèdent ce seuil sont imposés à 45 %.
Une contribution différentielle sur les hauts revenus
Pour les foyers les plus aisés,…
Auteur: Rédaction Public Sénat