Le 22 avril, une attaque terroriste secoue la partie sous administration indienne du Cachemire, région montagneuse à cheval entre l’Inde et le Pakistan. 26 civils sont tués. L’Inde accuse immédiatement le Pakistan voisin d’être responsable de l’attentat. Le Pakistan nie, mais l’Inde lance malgré tout une opération militaire appelée « Sindoor », explique le journal allemand Taz. Opération « devenue une promesse de vengeance » face à un pays que l’Inde accuse de soutien au terrorisme.
« Le différend entre l’Inde et le Pakistan au sujet du Cachemire remonte à 1947, après la partition de l’Inde et la formation du Pakistan. Depuis, les deux pays se sont livré trois guerres au sujet de cette région, qui reste divisée entre eux, rappelle The Guardian. Le Cachemire administré par l’Inde est l’une des zones les plus militarisées au monde, et le théâtre d’une violente insurrection qui dure depuis des décennies, qui serait soutenue et financée par le Pakistan. »
L’événement meurtrier du 22 avril « a donné lieu à des échanges directs de missiles visant des sites situés sur les deux territoires et à l’utilisation, pour la première fois, de systèmes de missiles avancés et de drones par les deux rivaux nucléaires », rappelle la chercheuse Farah Jan dans The Conversation.
Mise en danger du partage des ressources en eau
Les médias parlent de la confrontation la plus meurtrière depuis la guerre que se sont livrée l’Inde et le Pakistan en 1999. « L’Inde et le Pakistan ont déjà vu ce scénario se dérouler : un attentat terroriste au cours duquel des Indiens sont tués entraîne une succession de mesures d’escalade du conflit qui mettent l’Asie du Sud au bord d’une guerre totale. Puis il y a une désescalade », écrit la…
Auteur: Emma Bougerol