Un étudiant sur deux saute des repas pour raisons financières, en France, en 2023. L’association d’aide alimentaire aux étudiants en France Linkee montre dans son enquête que 76% des étudiants interrogés ont un « reste à vivre » de moins de 100 euros par mois, une fois leurs factures payées.
La fondation Abbé Pierre avec l’Université Paris 1 ont enquêté sur les expulsions des résidents des CROUS, donc ces résidences universitaires de l’État. Et les résultats sont édifiants : sur 221 requêtes du Crous pour expulsions étudiées en 2022, 87 % des résidents ont été expulsés, dont 57 % sans délai. Des délais de seulement 8 à 15 jours sont parfois accordés. Eux n’ont pas le droit à la trêve hivernale. Thomas Porcher explique que la précarisation des étudiants va de pair avec la précarisation de la société française. “Une grosse partie de nos dirigeants viennent des grandes écoles, et ne voient pas l’autre partie des étudiants qui eux n’ont pas du tout la même vie”, raconte l’économiste.
Pourtant, notre ministre de l’économie est lui très content de son bilan, de sa “croissance économique cumulée supérieure à ses voisins”, le PIB français qui augmente… des indicateurs économiques. Bruno Le Maire “récuse” l’idée d’un appauvrissement des français.
Le PIB (donc la création de richesse chaque année dans le pays) peut augmenter mais les gens s’appauvrir, tout est dans la répartition des richesses. De plus que les chiffres démentent le ministre : le pouvoir d’achat diminue. L’INSEE montre que le pouvoir d’achat arbitrable, donc le reste à vivre (manger, loisirs) après les factures, les impôts etc, est au plus bas depuis 10 ans en 2022. “On ne peut pas dire que la situation va bien. L’inflation est un conflit d’intérêt, des gens en profitent, d’autres se le prennent en pleine tête”, explique Thomas Porcher.
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Auteur: Le Média