Inondations, acidification, gaz à effet de serre, sécheresses… 2021, une année de records alarmants

Selon le rapport annuel de l’Organisation météorologique mondiale (OMM) sur l’état du climat, la concentration des gaz à effets de serre, l’élévation du niveau de la mer, le réchauffement et l’acidification des océans ont tous battu des records en 2021. Le secrétaire général des Nations Unies a proposé cinq mesures essentielles pour faire véritablement progresser les énergies renouvelables et sortir des énergies fossiles.

L’OMM confirme que les sept dernières années ont été les plus chaudes jamais enregistrées. En 2021, la température moyenne mondiale a dépassé d’environ 1,11°C la moyenne préindustrielle de la période 1850-1900, mais est restée inférieure aux autres années récentes en raison des épisodes de La Niña qui ont refroidi le climat au début et à la fin de l’année.

La hausse des conditions météorologiques extrêmes dues au réchauffement climatique sont également à l’origine de préjudices économiques de l’ordre de plusieurs centaines de milliards de dollars.

Les concentrations de gaz à effet de serre ont continué de progresser entre 2020 et 2021. La concentration moyenne du dioxyde de carbone est désormais élevée à 418,81 ppm, une augmentation par rapport à un taux de 413,2 ppm en 2020. Ce taux était estimé à environ 278 ppm en 1750.

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Le niveau de la mer a augmenté de 4,5 mm par an entre 2013 et 2021, et a atteint un nouveau record. Ce taux est plus de deux fois supérieur à celui enregistré entre 1993 et 2002. Il s’explique par les pertes accélérées de masse des calottes glacières. Bien que moins marquées sur la période 2020-21, la tendance est bien à l’accélération : les glaciers de référence ont perdu 33,5 mètres d’épaisseur depuis 1950, dont 76 % depuis 1980.

Le réchauffement continue d’atteindre des niveaux de plus en plus profonds de la mer, l’an dernier jusqu’à 2000 mètres de profondeur. Les scientifiques estiment que cette tendance va se maintenir, occasionnant un changement irréversible sur plusieurs siècles, voire millénaires.

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L’acidification des océans est due à leur absorption de 23 % des émissions atmosphériques annuelles de CO2. Le phénomène est une boucle rétroactive, puisque plus le pH de l’océan diminue et moins il peut absorber le CO2 de l’atmosphère.

Selon le rapport…

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Auteur: Maïté Debove