Greenpeace dénonce un projet irresponsable
Ce matin, des activistes étaient présent·es dans le périmètre de la centrale nucléaire de Gravelines pour dénoncer le projet de construction de deux nouveaux réacteurs nucléaires sur le site de la centrale qui comprend déjà six vieux réacteurs. Côté mer, des embarcations sont entrées dans le canal de rejet de la centrale pour déposer les activistes qui ont pu dérouler leur message « Montée des eaux, nucléaire à l’eau » sur un terre-plein devant les barrières censées protéger les réacteurs nucléaires des tempêtes et de la montée de l’eau. Des cerfs-volants en forme de méduses ont été déployés pour symboliser l’arrivée de la mer sur la centrale et illustrer sa vulnérabilité face à la montée du niveau de l’océan. Côté terre, des activistes ont répandu de la peinture bleue devant les portes « écluse » de la centrale de Gravelines censées protéger le site en cas d’inondation, afin de dénoncer le risque d’isolation de la centrale en île en cas d’inondation fluviale et marine. Une situation qui met à risque la sûreté nucléaire. Dans un rapport publié le 3 octobre 2024, Greenpeace France dénonce ce projet irresponsable qui ne prend pas en compte la gravité de la crise climatique.
Une quarantaine d’activistes de Greenpeace sont entrés au sein du périmètre de la centrale nucléaire de Gravelines. © Emeric Fohlen / Greenpeace
L’impossible sûreté nucléaire face au climat
Les activistes dénoncent « un château de sable en bord de mer », du nom du rapport de Greenpeace France, et les risques de submersion de la centrale de Gravelines. Malgré les mesures de protection prises à la marge pour la centrale existante, EDF ne prend pas réellement la mesure de l’enjeu climatique pour évaluer son projet de construction de deux nouveaux réacteurs. L’exploitant a annoncé vouloir les construire…
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Auteur: Greenpeace France