Insoumis et Verts s'unissent pour les législatives

Jean-Luc Mélenchon lors des résultats du premier tour de la présidentielle, le 10 avril 2022. – © Mathieu Génon/Reporterre

Politique

« La nouvelle Union populaire est là. Quel bonheur », réagit Grégoire Verrière, conseiller régional écologiste d’Auvergne-Rhône-Alpes ; « C’est historique ! » estime Éric Piolle, maire écologiste de Grenoble ; « C’est fait ! […] Donc tout le monde en campagne pour Mélenchon Premier ministre », se réjouit Karima Delli, eurodéputée écologiste ; « Moment d’histoire », pour Adrien Quatennens, député La France insoumise du Nord. Dimanche 1er mai dans la nuit, les membres d’Europe Écologie-Les Verts (EELV) et de La France insoumise (LFI) rivalisaient de superlatifs pour saluer l’accord trouvé entre les deux partis pour les élections législatives des 12 et 19 juin.

Après plusieurs jours de discussion, l’accord, conclu dans la nuit de dimanche à lundi, porte sur la création d’une « Nouvelle union populaire écologiste et sociale ». Objectif, « faire élire des députés dans une majorité de circonscriptions, pour empêcher Emmanuel Macron de poursuivre sa politique injuste et brutale et battre l’extrême droite », indique le communiqué d’EELV. Adopté à plus de 82 % par le conseil fédéral d’EELV, il réserve une centaine de circonscriptions (sur 577 au total) aux écologistes, dont une trentaine parmi les plus gagnables.


Le projet d’accord adopté par le conseil fédéral d’EELV

L’accord met l’accent sur de nombreux points de convergence : l’inscription dans la Constitution d’une République écologique et d’une règle verte, la sortie du nucléaire et l’évolution vers un mix énergétique 100 % renouvelables, la réduction de 65 % des émissions de gaz à effet de serre d’ici 2035, la création d’un impôt sur la fortune (ISF) climatique, la gratuité des quantités d’eau et d’électricité « indispensables à la vie digne », etc.

Sur la question européenne, qui a longtemps été au cœur des divergences entre les deux partis, le texte insiste sur « les garanties de respect de l’État de droit et de la poursuite de la construction européenne chère aux écologistes ». Ainsi, « une France gouvernée par cette coalition ne peut avoir pour politique ni la sortie de l’Union, ni sa désagrégation, ni la fin de la monnaie unique », est-il précisé. Quant à la…

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Auteur: Reporterre