Les voyages reprennent de plus belle cet été… tout comme les mauvais comportements des touristes.
Les destinations populaires ont connu une augmentation des incidents impliquant des touristes ces dernières années. Même le Colisée de Rome a été vandalisé, un homme y ayant gravé son nom ! Cela démontre que les comportements se sont dégradés, même dans des endroits où il y avait rarement des problèmes par le passé.
Qu’est-ce qui se cache derrière ces actes odieux ? Selon mes recherches, l’une des réponses se trouve dans les médias sociaux. Instagram et TikTok ont permis de plus facilement découvrir les « perles cachées » et de nouveaux endroits à ajouter à sa « to do list », soit sa liste d’activités à réaliser.
Mais cette démocratisation du voyage a eu d’autres conséquences.
En voyant sur leurs médias sociaux leurs contacts voyager dans des lieux exotiques, bien des gens supposent (consciemment ou non) que le comportement qu’ils adoptent habituellement chez eux est également acceptable à l’étranger.
C’est ce que l’on appelle la « preuve sociale », c’est-à-dire le fait de s’inspirer du comportement des autres pour orienter ses propres actions. Par ailleurs, les gens ont tendance à agir de manière plus hédoniste lorsqu’ils sont en vacances.
J’ai identifié d’autres mauvaises attitudes et habitudes de voyage qui sont apparues à la suite de ce que j’appelle le « tourisme induit par les médias sociaux ».
Les touristes étant souvent hébergés dans des hôtels et des centres de villégiature loin des communautés locales, ils peuvent penser (à tort) que le fait de se rendre dans un endroit éloigné de chez eux est l’occasion d’adopter un mauvais comportement qui demeurera sans conséquences. Ils sous-estiment ou ignorent l’effet que leurs actions peuvent avoir sur les habitants ou sur l’économie locale.
L’effet Instagram
Lorsque les gens voyagent dans…
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Auteur: Lauren A. Siegel, Lecturer, University of Greenwich