Instruction à la maison : les familles entrent en résistance

Suite au discours d’Emmanuel Macron, le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin a publié mardi le texte du projet de loi contre le “séparatisme”, renommé « projet de loi renforçant la laïcité et les principes républicains » dans un bel exercice de novlangue. Parmi ses cinq axes principaux se trouve la fin de la scolarisation à domicile pour tous les enfants. L’occasion de questionner qui est légitime pour les instruire, et comment sont définis et incarnés ces fameux principes républicains. 

La Relève et La Peste a donc invité Lénie Cherino, maman d’une “non-sco”, une enfant non-scolarisée, Thierry Pardo, chercheur indépendant associé au Centre de recherche en éducation et formation relatives à l’environnement et à l’écocitoyenneté de l’Université du Québec à Montréal et auteur du livre “Une éducation sans école” ainsi que l’association UNIE, spécialisée dans l’Instruction En Famille, pour mieux expliquer cet enjeu de société primordial.

Le discours d’Emmanuel Macron a frappé comme un coup de tonnerre pour les nombreuses familles et les 50 000 enfants qui ont choisi l’instruction en famille (IEF). Si l’association UNIE avait bien conscience par expérience que le dispositif, et notamment les familles non déclarées, étaient dans le viseur du gouvernement, la décision d’interdire purement et simplement l’IEF est vécu comme une véritable mesure liberticide.

Pour Lénie Cherino :

Ce n’est pas l’école qui est obligatoire mais l’instruction ! La majorité des familles françaises n’avaient pas conscience de cette nuance et  ignoraient ce droit… jusqu’à ce que le président Emmanuel Macron décide de changer la donne. 

Ce que je vois…

Auteur : La Relève et La Peste
La suite est à lire sur : lareleveetlapeste.fr