« La lutte contre le terrorisme à l’ère de l’intelligence artificielle ». C’est ce sur ce thème que la sénatrice Nathalie Goulet organisait une conférence ce lundi 14 avril au Sénat avec des spécialistes de l’intelligence artificielle et de la lutte contre le terrorisme. Étaient notamment présents Priyank Mathur, fondateur d’une société de lutte contre le terrorisme grâce à l’IA, Jean-Marc Rickli, chercheur au Centre de politique de sécurité (CGSP) de Genève, Serge Stroobants, directeur Europe de l’Institut pour l’économie et la paix ou encore Wael Saleh, professeur associé en études religieuses à l’université du Québec et conseiller de TRENDS Research & Advisory, un institut de recherche émirati. Ils ont abordé la question de l’utilisation de l’intelligence artificielle par les groupes terroristes et par le contre-terrorisme.
Désinformation et rapidité de diffusion
Le premier sujet selon la sénatrice Nathalie Goulet est « la rapidité avec laquelle l’information et la désinformation circulent », permettant une déstabilisation des États et une diffusion de la propagande terroriste à très grande échelle sur les réseaux sociaux et internet. Sont notamment mis en cause les « deepfakes », ces photos ou vidéos créées à partir de l’intelligence artificielle, qui permettent de « passer n’importe quel message » et de « l’imputer à n’importe qui ». L’objectif est de « saper la confiance des citoyens…
Auteur: Emile Boissel-Dombreval