Intensité, étendue, durée… En quoi la canicule de 2025 se distingue des précédentes ?

Après un été 2024 relativement clément, la chaleur étouffante qui s’abat sur l’Hexagone en cette fin du mois de juin apparaît comme une anomalie. La ministre de la santé, Catherine Vautrin, a qualifié sur RTL cet épisode d’« exceptionnel en termes d’intensité, de durée et de zone géographique ».

Avec des températures d’environ 15 °C au-dessus des normales saisonnières, cette canicule se classe en effet parmi les plus forte ayant touché la France depuis 1947. Mais cet épisode ne bat pas non plus tous les records établis en 2003, 2019 ou 2022.

Canicule la plus étendue

Quatre-vingt-quatre départements placés en vigilance orange canicule, comme c’était le cas ce lundi, « c’est du jamais vu », a souligné la ministre de la transition écologique, Agnès Pannier-Runacher.

Le précédent record remontait au 23 juillet 2019, avec quatre-vingts départements placés en alerte orange canicule, et un pour les orages.

Mais si ce dispositif avait existé lors de la canicule de 2003, un nombre encore plus important de territoires aurait pu atteindre ce niveau d’alerte. « Selon des simulations réalisées a posteriori, la vigilance orange aurait été activée sur une grande majorité des départements durant les quinze premiers jours d’août », expliquait Étienne Kapikian, prévisionniste à Météo France, au Monde en 2017.

Journée la plus chaude pour un mois de juin

« La nuit que nous venons de connaître [celle de dimanche 29 à lundi 30] est la nuit la plus chaude que la France ait enregistrée » en juin, a annoncé Matthieu Sorel, climatologue chez Météo France, précisant que l’indicateur thermique national nocturne avait atteint « 20,2 degrés », dépassant ainsi la valeur de « 20,1 degrés du 27 juin 2019 ».

D’après des données provisoires, la journée de lundi aurait aussi atteint un record, avec une température moyenne de 28 degrés, contre 27,9 degrés le…

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Auteur: Juliette Vienot de Vaublanc