Deux semaines après la publication de notre enquête sur l’interpellation qui a conduit au décès de Claude Jean-Pierre en Guadeloupe, nous revenons sur l’impact de nos révélations sur le cours de cette affaire.
Il y a deux semaines, nous avons publié une enquête sur la mort de Claude Jean-Pierre. Ce guadeloupéen de 67 ans est mort des suites d’une interpellation de gendarmes à Deshaies, le 21 novembre dernier. Les extraits de la vidéosurveillance que nous avons publiés ont relancé une affaire au point mort depuis presque six mois.
Au lendemain de nos révélations, le procureur de la République de Basse-Terre a tenu une conférence de presse pour réagir à notre publication. Au menu, une simple déclaration de communication : impossible de poser la moindre question. Pour la justice française, l’enquête suit son cours, elle prend du temps mais l’exigence de vérité est normale, et au coeur des préoccupations de l’institution judiciaire. Pourtant, les gendarmes n’ont toujours pas été entendus.
Des aberrations consternantes pour les principaux soutiens de Claude Jean-Pierre. Plusieurs organisations militantes guadeloupéennes réunies en collectif ont ainsi annoncé le dépôt d’une plainte contre les deux gendarmes que l’on aperçoit dans la vidéo.
LA VIDÉOSURVEILLANCE DE L’INTERPELLATION EN VERSION INTÉGRALE
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Auteur: Le Média