Le mouvement de soutien à la Palestine rencontre un franc succès à Montpellier, avec 2 500 personnes dans les rues le 4 novembre pour dénoncer le siège de Gaza. Mais toute l’attention médiatique s’est focalisée sur la prise de parole isolée, après la manifestation, d’un homme présentant l’attaque du Hamas comme « héroïque ». Son interpellation, le 6 novembre, pour apologie du terrorisme, démontre l’hypocrisie d’une justice bien timorée face aux multiples discours violemment anti-Palestiniens.
Au musée des horreurs, tout le monde n’est pas logé à la même enseigne. Ainsi, le chanteur Enrico Macias peut tranquillement appeler à « dégommer » les élus de la France Insoumise sur CNews, tandis que la journaliste Caroline Fourest, sur BFM, déclare au calme qu’ « on ne peut pas comparer le fait d’avoir tué des enfants délibérément comme le Hamas, et le fait de les tuer involontairement comme Israël », alors même que les Nations Unies craignent un « nettoyage ethnique » et déplorent que « Gaza devient un cimetière pour enfants ». Vous en voulez encore ? La chroniqueuse Célina Pina a osé sur CNews : « Une bombe qui explose et qui va faire des dégâts collatéraux tuera sans doute des enfants mais ces enfants ne mourront pas en ayant l’impression qu’en face d’eux, l’Humanité a trahi tout ce qu’ils étaient en droit d’attendre ». Aucune garde à vue, aucune déclaration des préfets. Pire encore : ces gens sont rémunérés pour raconter ces abominations.
A Montpellier, un homme a déclaré, après la manifestation du 4 novembre : « L’acte de résistance héroïque du 7 octobre est en réalité un simple événement qui a des répercussions sur les peuples du Sud en lutte pour leur liberté ». Les familles des otages israéliens apprécieront. Le préfet de l’Hérault a immédiatement mené l’enquête et l’homme a été placé en garde à vue le 6 novembre. Vous…
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Auteur: Le Poing