Intox, inversion : comment les médias organisent la confusion


Le journal Le Point confond volontairement les étoiles de David et les symboles nazis


Souvenez-vous : il y a un mois, tout le monde ne parlait que de ça. Fin octobre, des centaines d’étoile de David de couleur bleue, parfaitement exécutées, sur de très nombreux murs de la capitale, avaient provoqué un drame national. Tous les médias français, parlant d’un «retour des années 30», d’une symbolique nazie, sans se poser aucune question. Pourtant, l’étoile de David n’est pas antisémite en soi, c’est un symbole juif, la couleur évoquait même le drapeau israélien. Ce symbole est d’ailleurs régulièrement tagué sur des murs par des groupes sionistes comme la Ligue de Défense Juive.

Peu importe, Darmanin avait accusé «l’islamisme» et «l’ultra-gauche», désignés comme responsable de «l’antisémitisme en France». Affaire classée. Mais quelques jours plus tard, on apprenait que ces tags avaient en fait été réalisés par un couple Moldave à la demande d’un homme d’affaire pro-Israël. Il disait vouloir «soutenir les juifs européens» en lien, selon lui, avec un groupe français pro-israélien, le «bouclier de David». Ce rebondissement gênant avait été traité avec beaucoup de discrétion…

Le 10 novembre, un graffiti représentant un drapeau palestinien avec le slogan «fuck antisémitisme» était qualifié d’acte «antisémite» par de nombreux médias et des députés macronistes. Pour la députée Yadan, «”Fuck antisemitisme” veut dire ici ”J’emmerde ceux qui lutte [sic] contre l’antisémitisme parce que je revendique l’être”». Le réel inversé sans aucun complexe. Le mensonge totalement assumé.

Nouvel épisode ce samedi 25 novembre. 13 néo-nazis ont été arrêtés dans les beaux quartiers parisiens – le 17ème arrondissement, entre Levallois et l’Arc de Triomphe – en train de taguer des croix gammés. Cette fois ci, le mobile antisémite est incontestable. Les tagueurs…

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Auteur: B