Des mobilisations annoncées samedi 16 septembre
L’Iran, vaste et puissant pays du Moyen Orient, peuplé de 80 millions d’habitants, est dirigé d’une main de fer par un régime obscurantiste depuis des décennies.
Le 16 septembre 2022, une jeune femme de 22 ans, Jina Mahsa Amini, a été tuée après avoir été arrêté par la police des mœurs pour avoir mal porté son voile. Sa mort a provoqué une insurrection contre le régime avec pour slogans «Mort au Dictateur !» et «Femme, vie, liberté». Des femmes ont retiré leur foulard, la police a été mise en déroute, certains villes ont échappé temporairement à l’emprise du pouvoir. La jeunesse du pays s’est soulevée et organisée.
Un an après, c’est le temps du sang et des larmes. Le régime sanguinaire a tué plus de cinq cents manifestant-es dont 70 enfants, tandis que des milliers d’Iraniens et iraniennes, dont des centaines de journalistes, avocat-es, militants et militantes syndicales, écologistes, féministes et des droits humains, sont traquées et arbitrairement arrêtées. Depuis le début de l’année 2023, selon l’ONU, au moins 203 Iraniens condamnés à mort ont été pendus par le régime iranien. Le 8 mai, deux militants athéistes ont été pendus après avoir été condamnés à mort du chef de «blasphème» pour avoir critiqué les superstitions religieuses sur leur chaîne Telegram. Le 6 mai, un irano-suédois militant de la minorité arabe d’Iran, accusé de «séparatisme», a également été exécuté. Après des mois de révolte, la terreur est là.
Le régime a peur que le premier anniversaire de la mort de Jina Mahsa Amini ne rallume les braises. Le père de la défunte, Amjad Amini, a été convoqué par les services de Renseignement et a été averti que tout membre de sa famille visitant sa tombe ou publiant des messages liés à l’anniversaire de son assassinat serait arrêté.
Safa Aeli, l’oncle de Mahsa Amini, a été arrêté par les…
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Auteur: B