Jeanine Hennis-Plasschaert, qui est également la Cheffe de la Mission d’assistance des Nations Unies pour l’Iraq (MANUI), a notamment salué l’adoption de réformes financières et économiques, la mise en œuvre de plans de gestion de l’eau et d’atténuation-adaptation environnementale ainsi que la réduction de la dépendance à l’égard des carburants importés.
S’attaquer à la corruption
Elle a cependant reconnu que, bien que le gouvernement iraquien s’attaque à la corruption, à l’impunité, aux ingérences et aux acteurs armés opérant en dehors du contrôle de l’État, ces fléaux représentent encore des obstacles majeurs à surmonter.
La haute fonctionnaire s’est aussi inquiétée de la montée des tensions intra et intercommunautaires, ainsi que de la récente augmentation des exécutions d’individus condamnés en vertu des lois antiterroristes.
Beaucoup reste à faire en matière de défense des libertés et droits fondamentaux, a-t-elle souligné, invitant l’Iraq à se conformer aux conventions et traités internationaux auxquels il a adhéré, avant de plaider pour une autonomisation des femmes « au-delà du symbolisme » et une plus grande liberté d’expression « sans crainte de représailles ».
Succès des élections locales
Après avoir rappelé que les élections locales de décembre dernier ont été couronnées de succès, la Représentante spéciale a salué le fait que tous les conseils de province soient désormais opérationnels, à l’exception de ceux de Diyala et Kirkouk où les négociations politiques s’éternisent.
Mme Hennis-Plasschaert a souhaité qu’un compromis soit rapidement trouvé à ce niveau comme à celui du parlement national, dont le Président n’a toujours pas été remplacé malgré six mois de pourparlers liés aux divisions internes entre responsables sunnites. Elle s’est par ailleurs déclarée préoccupée par la place croissante que prend la Cour suprême fédérale…
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Auteur: Nations Unies FR