«Terroristes», «antisémites», «islamo-gauchistes» : voilà les injures envoyées à quiconque osait questionner la propagande israélienne après le 7 octobre. Dans les médias français : un délire collectif pour soutenir sans réserve Israël et diffuser, sans le moindre recul, tous ses éléments de langage visant à justifier l’anéantissement de Gaza.
Deux mois plus tard, c’est grâce au journal israélien Haaretz que les mensonges commencent à être dévoilés. De son côté, Libération, loin d’être un journal pro-palestinien, a publié une longue enquête reprenant ces éléments le 11 décembre. Voici ce que l’on y apprend :
Le 7 octobre, plus de 1200 personnes ont été tuées dont près de 789 civils – le reste étant des policiers et militaires israéliens –, et non 1500 comme le répètent encore certains députés et éditorialistes français. Dans tous les cas, cela a été un bain de sang. Mais au-delà des chiffres macabres, Israël a surtout lourdement insisté sur des sévices commis contre des enfants pour choquer l’opinion. Des descriptions atroces massivement relayées dans tous les médias occidentaux, visant à déshumaniser les palestiniens et à faire accepter le nettoyage ethnique à Gaza.
40 bébés décapités ?
L’affirmation a été relayée en boucle. Elle a été lancée en France par la chaîne I24, du milliardaire Patrick Drahi, propriétaire de BFM. Un reporter de cette chaîne affirmait que 40 bébés avaient été égorgés et décapités dans le kibboutz de Kfar Aza. Le colonel israélien Golan Vach racontait «avoir lui-même transporté les corps de bébés décapités». Tout cela avait été relayé sur les comptes officiels du gouvernement israélien sur les réseaux sociaux. Puis, cette histoire avait été diffusé sur internet dans le cadre de clips de propagande financés par l’État israélien, sur YouTube notamment. En réalité, Libération parle au total, le 7 octobre, de 2…
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Auteur: B