C’est un camp de torture qui paraît sorti des temps les plus noirs de l’histoire humaine, décrit par un médecin israélien. Cet endroit se situe en plein désert du Néguev, à 30 kilomètres de Gaza, et se nomme Sde Teiman.
Ce courageux médecin, après avoir été convoqué par l’armée israélienne pour soigner un blessé par balle, raconte l’horreur qu’il y a vu, quelques semaines après le début de l’offensive militaire contre Gaza, au moment où, par ailleurs, l’armée coloniale parquait des centaines de palestiniens, nus et les yeux bandés, dans des camions qui allaient vers des destinations inconnues.
Ce médecin donc, décrit des personnes aux yeux bandés, aux mains entravées, les opérations chirurgicales sans anesthésie. Selon ses mots : «Les détenus n’y sont pas traités comme des êtres humains». «Les patients n’ont pas de noms. Ils sont disposés sur deux rangées. Il y a entre 15 et 20 détenus. Ils sont tous attachés et restent allongés sur des lits. Ils ne peuvent pas bouger. Ils ont les yeux bandés. Ils sont nus. Ils portent des couches». Il ajoute : «C’est une violation assumée de la Convention de Genève et du code de déontologie de l’Organisation mondiale de la Santé. C’est de la torture physique et psychologique».
La barbarie, la déshumanisation, le fascisme. Impossible de ne pas avoir en tête les images terribles des livres d’histoire.
Le camp serait divisé en deux parties : des enclos où environ 70 détenus arrêtés à Gaza subissent des conditions extrêmes, et un hôpital dans des tentes où les blessés sont attachés à leur lit, portent des couches et sont nourris avec des pailles.
Ce soignant a parlé aux médias pour obtenir la «fermeture» de ce camp. «Je ne pense pas que des tentes dans le désert qui servent d’hôpital puissent exister dans un pays occidental en 2024».
D’autres employés ont brisé le silence et parlé à la CNN, évoquant des «passages à tabac…
La suite est à lire sur: contre-attaque.net
Auteur: B