IVG : une proposition de loi socialiste pour reconnaître la « souffrance » infligée aux femmes avant la loi Veil

À l’occasion des 50 ans de la loi Veil qui a légalisé l’interruption volontaire de grossesse en France en 1975, une proposition de loi sénatoriale propose de réhabiliter celles et ceux qui ont subi la législation répressive d’alors. « Après avoir inscrit cette liberté fondamentale dans notre Constitution, il est temps de nous tourner vers notre passé récent. Cette proposition de loi vise à réhabiliter l’honneur des personnes condamnées pour avoir eu recours, facilité, informé ou pratiqué l’avortement. Cette prohibition a infligé aux femmes des souffrances physiques et morales. Ces femmes ont été punies légalement mais injustement », explique l’ancienne ministre des droits des femmes actuelle sénatrice socialiste, Laurence Rossignol auteure de la proposition de loi cosignée par l’ensemble de ses collègues socialistes.

11 660 personnes condamnées

« Entre 1870 et 1975, ce sont plus de 11 660 personnes qui ont été condamnées pour avoir pratiqué ou eu recours à un avortement. Réhabiliter ces femmes et les personnes qui les ont aidées, c’est réparer une injustice et restaurer leur dignité », peut-on lire dans l’exposé des motifs.

S’appuyant, en partie, sur le dispositif d’une autre proposition de loi socialiste, celle d’Hussein Bourgi, adoptée l’année dernière, et qui vise à reconnaître les politiques de criminalisation de l’homosexualité en France entre 1942 et 1982, le texte de Laurence Rossignol…

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Auteur: Simon Barbarit