Jeff Bezos, le mégalomane destructeur d’emplois

Récemment, Emmanuel Macron lui a remis la Légion d’honneur en catimini. Et pourtant, Jeff Bezos, l’un des hommes les plus riches du monde, est loin d’être un modèle de vertu. Atteint, comme tous les milliardaires, de la folie des grandeurs, il promeut un mode de vie destructeur pour l’environnement et une société basée sur l’exploitation des plus faibles par les plus forts.

Même s’il est peut-être moins exubérant, Jeff Bezos a beaucoup de points communs avec son concurrent Elon Musk dont nous dressions le portrait précédemment. Tandis qu’ils prônent tous les deux la dangereuse idée du libertarianisme, ils partagent également une passion pour la technologie qui les aveugle ouvertement sur les périls qui menacent la vie sur Terre (et dont leurs entreprises sont des fers de lance).

Un bon coup de pouce familial

On présente souvent Jeff Bezos comme d’origine modeste, un « self-made man » qui se serait construit tout seul dans son garage. Fils d’une lycéenne de 17 ans, abandonné par père, puis adopté par un simple immigré cubain.

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Pourtant, en étudiant les faits de plus près, on se rend compte que le couple qui a élevé le fondateur d’Amazon était très loin de venir d’un milieu prolétaire. Son grand-père maternel était ainsi ni plus ni moins que directeur régional d’un commissariat à l’énergie atomique et par ailleurs propriétaire d’un ranch de 10 000 hectares au Texas.

Quant à Miguel Bezos, père adoptif et second mari de sa mère après le départ de son géniteur, il a été envoyé par ses parents aux États-Unis depuis Cuba à…

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Auteur: Victoria Berni