Jets privés : la bamboche c’est fini

Alors que le gouvernement nous demandait au début de l’été de couper notre wifi la nuit ou de bien penser à éteindre les lumières, certains se sont posé beaucoup moins de questions en choisissant l’option jet privé.Mais pourquoi ça énerve les écolos ? Parce que les jets privés sont un mode de transport extrêmement polluant (l’ONG Transport & Environment évalue ainsi qu’un passager pollue 5 à 14 fois plus en prenant un jet privé par rapport à un avion commercial), et que leur l’usage est réservé à une minorité de personnes ultra-riches dont le mode de vie irresponsable alimente la crise climatique. 

Depuis le début de l’été, le sujet fait parler de lui, en particulier grâce au compte twitter @IFlyBernard qui suit à la trace les avions privés appartenant à des personnalités  comme Bernard Arnault ou Vincent Bolloré qui multiplient les trajets, pendant qu’incendies, inondations et sécheresses font rage partout dans le monde.Les entreprises et milliardaires ne sont pas les seuls visés: les “influenceurs” sont aussi concernés. 

Retour en arrière

Vous souvenez-vous de la loi climat et résilience, débattue et votée il y a un an ? La question du transport aérien avait suscité beaucoup de débats. Alors que la Convention citoyenne pour le climat avait proposé une interdiction des vols intérieurs quand une alternative de moins de 4h existe en train, Greenpeace et de nombreuses autres associations demandaient d’aller encore plus loin pour renforcer l’impact climatique de cette mesure… Raté, le gouvernement et sa majorité parlementaire ont choisi de réduire à 2h30 en train la limite, ce qui ne concerne au final qu’une (toute petite) poignée de vols, et donc une baisse infime des émissions du secteur.Mais figurez-vous que même dans cette situation, l’interdiction ne concerne pas les jets privés ! Un exemple de plus de la déconnexion de la réponse politique aux enjeux climatiques et de justice sociale…

Il faut interdire les jets privés

Pour Greenpeace, ce sont les secteurs et les grandes entreprises polluantes, ainsi que les ménages les plus aisés qui ont une empreinte écologique bien supérieure, qui doivent être mis à contribution en priorité pour réduire leur impact sur l’environnement.Il n’est pas tolérable de faire peser la transition écologique surtout sur les plus précaires, qui ne sont pas les principaux responsables de la crise climatique. Rappelons que les 10 % des Français·es les plus riches ont une empreinte carbone de 25…

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Auteur: Greenpeace France