Jeux de vilain

Jeu de deuil – Trauerspiel, rois nus au milieu de vos ruines, vous sujettez vos verbes en compléments manquants. Mes compliments. Orphée est mort, pas même eu le temps de se retourner, mort d’effrontement.

un enfant court en cercle dans la cour d’une ferme en feu – en feu la cour d’une ferme en cercle court dans un enfant – un enfant dans le cercle en feu d’une ferme court en la cour – dans le cercle court d’une ferme en la cour d’un enfant en feu – court dans le cercle d’un enfant la cour en ferme en feu – dans le feu en court cercle d’une cour en ferme un enfant.

De langue incapable à langue incapable tu sujettes ton verbe en complément. De sujet incapable en verbe incapable tu complémentes ta langue. Mes compliments. D’incapable verbe tu complémentes ton sujet incapacité. Ton anar ton nanar s’em…verbe dans le complément du sujet que tu nies. Mes compliments.

Ah les larmes sous-méli mélo drame et colique de plomb. Le plomb de tes larmes mêlant colique et panique. Hâtez larmes la colique mêlant le plomb fondu aux soupirs déféqués, au-dessus de la tinette cerclée de velours tendre pour tes féfesses abîmées.

Détruire, dit-elle, dis-tu. Mais détruis donc ta langue en son « je mange ma pomme ». Détruis la pomme qui mange ta langue dans ta bouche, détruis ta bouche en langue de pomme mangée, détruis même les fragments Ô si précieux de ta pomme, un point c’est pas Tout. Mange ta destruction, embouche ta langue.

J’occupe j’occupe j’occupe, il évacue il évacue il évacue. T’as fait ta décla, t’as ta ration ? T’as ta ration de décla commune ? T’as fait ta décla-ration de Commune ? T’as ta Commune proclamée, déclarée, rationnée, sitôt évacuée, t’as ta Commune assassinée, morte-née ? Tata Commune, t’arrêtes de déconner en Commune ? On déconne pas avec la Commune, on abat Vendôme, on est fusillé au Père Lachaise connard, partout dans Paris connard, le foin des souvenirs on le mâche et remâche, le passé s’avoine, le présent se mire en bon gouvernement Maya. Tata Théorie là-dessus, à califourchon. Traître à la cause, tu diffames et craches, on te retrouvera, tous les salauds ont une adresse ou un grabat. Oh, pourquoi parler ainsi ?

« « « ce matin au réveil, un oiseau piaille et joyeux picore dans mon œil, ma rétine déchirée si tôt déjà, le premier rayon de soleil me saigne la vue, alouette mon amour envole moi » » »

A mon commandement : Garde ah vous Madame ce sein du corsage déchiré dans la nasse, je ne vous connais pas, amour déchiré qui déchire sous la nasse,…

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Auteur: lundimatin