Jeux Olympiques : faut-il gâcher la fête ? 

Vendredi 26 juillet 2024 se sont ouverts les Jeux Olympiques 2024 par une cérémonie grandiose, qui a déclenché d’énièmes polémiques racistes et homophobes, mais qui de l’avis général des français mais aussi du public mondial fut un spectacle réussi et innovant. Moins visibles, moins médiatisés, ces Jeux Olympiques sont toutefois traversés par des enjeux politiques et sociaux forts qui pourraient impliquer qu’il faille gâcher la fête.

Surveillance, fichage, répression : les Jeux Olympiques, un outil de contrôle de l’opposition et des masses

Comme tous les événements de ce type, les Jeux Olympiques sont l’occasion, pour notre Etat et notre gouvernement de plus en plus autoritaires, de tester des dispositifs de surveillance et de contrôle des populations. 

La fiche S, outil de police politique créé par le pétainisme, associé dans l’imaginaire français, à cause des médias dominants qui n’expliquent jamais de quoi il s’agit, au “terrorisme islamiste”, continue d’être utilisé pour faire de citoyens opposés au macronisme et jamais condamnés des sous-citoyens, privés de leurs droits civiques élémentaires. Après la fuite volontaire des renseignements pour nuire à la candidature d’un candidat aux législatives de la France Insoumise (fiché en raison de ses engagements contre le fascisme et le racisme), on apprend que d’anciens militants de gauche ont été interdits de travailler aux JO (alors que l’on nous bassine sur les retombées économiques de l’événement). C’est par exemple le cas de Léon que relate Médiapart : ce régisseur de 33 ans s’est vu annuler son CDD car apparaissant dans des fichiers de police bien que jamais condamné. En cause ? Une arrestation lors d’une manifestation contre la Loi Travail en 2016 à Toulouse alors qu’il la couvrait en tant que photographe pour un petit média local. Il fut relâché sans poursuite. Même chose en 2018 lors, cette fois,…

La suite est à lire sur: www.frustrationmagazine.fr
Auteur: Rob Grams