D’abord prévu pour l’automne 2024, puis pour la fin janvier. Le lancement s’est déroulé le 18 février 2025. « Il faut prendre en compte la période politique que nous avons vécue et dans laquelle nous nous trouvons encore. Censure, instabilité, élection du CIO (Comité international olympique) en mars, tout cela n’a pas facilité les choses, mais ensuite ça va dérouler », explique Jean-Michel Arnaud, sénateur des Hautes-Alpes.
Jusqu’à la nomination du président également, rien n’a été facile. Après de longues négociations, Martin Fourcade annonce quitter l’aventure des Jeux, le 3 février, afin de « ne pas se sacrifier » et « de préserver ses convictions ».
Parmi les raisons invoquées, le sextuple champion olympique regrette les « nombreux désaccords » notamment sur « le mode de gouvernance, la vision et l’ancrage territorial »
En coulisse, une véritable lutte d’influence oppose Laurent Wauquiez et Renaud Muselier, respectivement président de la région Auvergne Rhône Alpes et Provence-Alpes-Côte-d’Azur, où doivent se dérouler les Jeux 2030. Les tensions portent notamment sur l’attribution des lieux d’épreuves.
Dans un entretien accordé à la Provence, la ministre des sports, Marie Barsacq a appelé à une « remise à plat » de la répartition des lieux d’épreuves.
À la recherche d’un président
Dès lors, on cherche un remplaçant à toute vitesse. Plusieurs personnalités déposent leur candidature….
Auteur: Marius Texier