« Fierté. » C’est le mot qui revenait le plus souvent dans la bouche des acteurs de la candidature française à l’organisation des Jeux olympiques d’hiver 2030 après l’annonce, en fin de journée mercredi 29 novembre, de la décision du Comité international olympique (CIO) de privilégier le seul dossier tricolore pour un « dialogue ciblé », prélude au choix définitif de l’instance en juillet 2024.
Il reste donc sept mois pour donner raison au CIO, qui a sélectionné le projet des Alpes françaises au détriment de ceux de la Suisse et de la Suède. Sept mois pour confirmer, et sans lambiner. Car la prochaine étape pour les promoteurs du grand blanc en bleu pointe déjà à l’horizon : c’est dès février 2024 qu’ils devront remettre le dossier complet de candidature.
L’anneau de vitesse, première urgence
La première urgence concerne l’anneau de glace des épreuves de patinage de vitesse, le seul équipement manquant au dossier actuel. Comme il n’est pas envisagé d’autres constructions pérennes qu’une patinoire pour les compétitions artistiques à Nice, deux solutions sont à l’étude.
La première serait de transférer l’épreuve de vitesse à l’étranger. Des contacts ont déjà été pris, mais le Comité national olympique et sportif français, à la manœuvre dans cette affaire, reste pour l’instant discret sur ce chapitre.
La deuxième hypothèse est l’édification d’une structure temporaire. Ce fut le choix d’Albertville en 1992, pour un coût équivalent tout de même à 5,5 millions d’euros à l’époque. La piste et sa tribune, la dernière de l’histoire olympique conçue en plein air, a été ensuite reconvertie en piste d’athlétisme entourant une pelouse de football ou de rugby.
Autre localisation à régler, celle du site du snowboard pour les Jeux paralympiques. Le Comité paralympique et sportif français a expliqué que son installation ne pourrait pas être commune…
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Auteur: Jean-Luc Ferré