Tandis que 90 % des Français es ne partent pas aux sports d’hiver faute de moyens, que des milliers de personnes exilées risquent leur vie chaque année en tentant de passer la frontière alpine, que l’économie des montagnes reposant sur le tourisme est en train de faire naufrage, que la France base son plan d’adaptation au réchauffement climatique sur un scénario à +4 degrés d’ici 2100, et que les Alpes se réchauffent deux fois plus vite que la moyenne planétaire…
… Laurent Wauquiez (président de la région Auvergne-Rhône-Alpes devenu aussi député) et Renaud Muselier (président de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur) semblent, eux, très optimistes quant à l’avenir climatique et économique de leurs montagnes ! Pour preuve, ils ont décidé de fusionner les dossiers des deux régions pour proposer une candidature unique pour les Jeux olympiques et paralympiques (JOP) d’hiver de 2030.
Après Chamonix en 1924, Grenoble en 1968 et Albertville en 1992, les Alpes françaises se sont retrouvées seules en lice pour accueillir une nouvelle édition. Le 24 juillet, le Comité international olympique a officiellement attribué ces Jeux d’hiver à la France « sous conditions » que la garantie financière soit votée par le Parlement d’ici mars 2025.
Les autres candidatures, suisse et suédoise, ont été écartées par le CIO, de peur d’un rejet populaire. Mais qui veut encore des JO sur son territoire ?
Pas de neige, que du béton
Février 2022. Les Jeux d’hiver de Pékin sont les premiers à se dérouler sur de la neige 100 % artificielle. Les deux éditions précédentes n’avaient pas accompli beaucoup mieux en la matière : 80 % de neige de culture pour Sotchi (Russie) en 2014, et 90 % pour ceux de Pyeongchang (Corée du Sud) en 2018.
Les scientifiques annoncent en effet la baisse…
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Auteur: Marika et Chloé Baumes (Revue Z)