En passant par Montpellier, le 13 mai, la flamme olympique aurait pu faire flamber le centre sportif de haut niveau de la ville, tant le lieu ressemble à un brasier social depuis plusieurs années. Un brûlant dossier duquel la région Occitanie et le ministère des Sports préfèrent rester éloignées. À moins de 70 jours des Jeux olympiques et paralympiques (JOP) de Paris 2024, l’heure doit rester à la célébration des athlètes et à l’inauguration des stades flambant neufs.
Un moral au beau fixe qui ne manque pas de faire grincer des dents une partie des personnels des centres de ressources, d’expertise et de performance sportives (Creps) de Montpellier et de Font-Romeu (Pyrénées-Orientales). En plein cœur d’une des branches les plus importantes du sport national, où se nourrit l’ambition de médailles d’or, l’ambiance installée par la direction serait « brutale », selon plusieurs salariés historiques.
Un « acharnement » cautionné par le ministère des Sports ?
Si les alertes syndicales se multiplient à mesure que la situation s’aggrave, la réaction de l’administration reste, elle, sensiblement la même : elle consiste à écouter ces remontées, et puis ne pas faire grand chose. C’était encore le cas en avril dernier quand Raphaël Millon, porte-parole de Solidaires Jeunesse & Sport s’est rendu au ministère des sports. Sorti « outré » de ce rendez-vous avec le cabinet, il n’est pas loin de penser aujourd’hui que la ministre, Amélie Oudéa-Castera, « cautionne l’acharnement sur les agents concernés ». Contacté à plusieurs reprises, le ministère des Sports n’a pas répondu à nos questions.
Depuis quatre ans, tout a été planifié pour me faire craquer.
Un ostéo (Creps)
Du côté de la région, qui gère le bâti et certains des agents (1), on dit avoir fait le nécessaire : « Mes équipes ont vu avec le directeur pour qu’il calme son…
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Auteur: Hugo Boursier