Journée européenne d'action pour le logement : Toulouse se mobilise !

Le samedi 26 mars, Toulouse se mobilise pour le droit au logement !

Dans 21 pays d’Europe, le 26 mars est une journée d’action pour le logement, contre les expulsions et la spéculation immobilière, et pour la baisse des loyers.

A cette occasion, le comité Droit Au Logement 31 et de nombreuses associations et collectifs toulousains, qui soutiennent au quotidien les personnes sans logis et mal-logées, coorganisent cette mobilisation.

Un rendez-vous est donné le samedi 26 mars à 13h au métro Saint-Cyprien pour une manifestation jusqu’au Port Viguerie, et à partir de 14h, au Port Viguerie : prises de parole, stands associatifs, expositions, débats et concerts sont au programme !

Le droit au logement doit être respecté et devenir un droit universel, inconditionnel et réellement protecteur !

En cette année d’élection présidentielles, le logement est le grand absent des débats. Les politiques du logement menées sous la présidence d’E. Macron amplifient la crise du logement et renforce la financiarisation du logement social et les inégalités qui en découlent. Les recettes fiscales de l’Etat liées au logement sont passées de 56 mds d’€ en 2010 à près de 80 mds d’€ en 2020. Dans le même temps, les dépenses de l’État consacrées au logement sont en baisse c’est-à-dire que l’Etat bénéficie du logement cher alors même qu’il réduit ses efforts pour loger les populations les plus modestes.

La conséquence de cette politique c’est 22% de la population soit 14,2 millions de personnes qui subissent des conditions de logements difficiles. En 15 ans, le nombre de logements vacants est passé de 2,1 à 3,1 millions en France et la Fondation Abbé Pierre estime à 300 000 le nombre de personnes privées de domicile fixe !

La politique d’urbanisme conduite par les pouvoirs locaux, avec le soutien financier et politique de l’Etat, contribue à la gentrification de la ville. Ces politiques alimentent la hausse des loyers et la spéculation, chassent les habitants modestes vers la périphérie, moins bien équipée en transports, services et emplois. Des quartiers anciennement délaissés par les services publics, deviennent financièrement attractifs du fait de l’expansion des villes.

Les autorités locales prétextent un objectif de « mixité sociale » pour justifier la destruction des HLM à bas loyer, alors que 2,2 millions de personnes sont en demande d’un logement social et que ces HLM seront remplacés par des logements plus chers avec la conséquence d’éloigner les plus précaires des…

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Auteur: IAATA