Journée mondiale de la probité : « rappelons les élus à leur devoir d’exemplarité »

Un an après le lancement de la campagne #StopPrivilègesEtat, La Ligue Citoyenne décrète le 24 octobre comme « Journée Mondiale de la Probité ». L’objectif : mettre fin aux privilèges disproportionnés des hauts fonctionnaires. Voici leur tribune.

La Fédération La Ligue Citoyenne porte un plaidoyer visant à sensibiliser le public et les politiques au sujet des dérives et abus constatés en matière de privilèges financiers ou non accordés à certaines fonctions d’élus et hauts fonctionnaires.

Rappelons que les cahiers de doléances du Grand Débat National, qui s’est tenu durant le mouvement des « Gilets Jaunes », dénonçaient les privilèges accordés aux responsables politiques nationaux.

Rappelons également que la première revendication du Vrai Débat (consultation en ligne organisée par un groupe de Gilets Jaunes en janvier 2019 et ayant reçu plus d’un million de votes sur 25 000 propositions), était précisément la suppression des privilèges des élus et présidents de la république. Ces doléances sont restées lettres mortes.

Résultat, les sondages s’enchaînent et témoignent de la défiance grandissante des français.es face à leurs élu.e.s .

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Selon le baromètre de la confiance en politique diffusé par Opinionway – janvier 2022, 63% d’entre eux ne font pas confiance au gouvernement, 59% ne font pas confiance à l’Assemblée Nationale, et 57% ne font pas confiance au Sénat.

Selon l’Eurobaromètre de la Commission Européenne – Dec 2017, 71% des français jugent les institutions politiques françaises “corrompues”.

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La crise démocratique (crise de la représentativité), que nous vivons en France, traduite par une forte abstention lors des échéances électorales, s’explique tant par le manque d’exemplarité, d’intégrité et d’éthique constaté dans l’exercice du pouvoir que par l’absence ou la faiblesse des sanctions infligées aux politiques et hauts fonctionnaires en cas d’abus, dérives, crimes et délits (Affaires Macron-Benalla, Sarkozy-Kadhafi, Bettencourt; Balkany, Fillon, Sarkozy-Bygmalion, Cahuzac, Macron-McKinsey, Wauquiez…)

Ce qui nous mène à questionner l’indépendance du pouvoir judiciaire face à celui de l’exécutif et plus particulièrement celle de la Cour de Justice de la République.

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Auteur: La Relève et La Peste