Temps additionnel ou troisième mi-temps ? Alors que les journées d’actions contre Lafarge et le monde du béton devaient se tenaient du 9 au 12 décembre (voir notre bilan presque complet des actions menées ici, deux actions collectives d’intrusion et de désarmement se sont déroulées en Alsace et en Haute-Garonne jeudi 14 et samedi 16.
Dans la nuit du jeudi 14 au vendredi 15, ce sont des militant.es d’Extinction Rebellion Toulouse, « déjà mobilisés contre le projet de l’autoroute A69 » qui se sont rendus dans une usine de la multinationale du béton près du lac de Sesquières au nord de Toulouse. Ils ont désarmé une douzaine de camions du cimentier, décoré le site de messages « Less Béton », « Pompes funèbres Lafarge, Ici on enterre le vivant » et annoncé dans leur communiqué « Nous ne nous sommes pas trompé.es de dates, nous ne leur laisserons simplement aucun répit ».
Samedi 16 décembre, à l’heure des courses de noël, ce sont des dizaines de personnes en combinaisons blanches qui se sont introduites dans la cimenterie Lafarge-Holcim d’Altkirch en Alasce. L’usine a été temporairement mise à l’arrêt en neutralisant des engins et installations. Dans leur communiqué, les intrus expliquent cette cimenterie « fournit le béton pour le projet du Grand-Paris et contribue ainsi à artificialiser encore d’avantage l’Île-de-France » et qu’« elle doit aussi alimenter les centrales à béton de Stocamine à Wittelsheim pour noyer les galeries de cette mine sous 130 000 mètres cubes de béton – alors que s’y trouvent toujours 42 000 tonnes de déchets toxiques. Ces déchets constituent un grave danger de pollution de la nappe phréatique rhénane, la plus grande d’Europe, au-dessus de laquelle vivent sept millions de personnes. »
Illes précisent que cette intrusion est une « manière de fêter l’anniversaire des un an de l’action contre la cimenterie Lafarge de…
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Auteur: dev