Deux jours. Deux jours pour demander l’égalité, deux jours pour dénoncer les violences subies par les femmes, deux jours pour sortir crier son mécontentement dans la rue. C’est réunis en inter-organisation que de nombreux collectifs, associations, syndicats et partis politiques ont mis en place ces deux journées de manifestation à l’occasion du 8 mars, journée internationale des droits des femmes. Une première journée, le 7 mars, consacrée à une marche et une seconde dédiée à une « assemblée féministe ».
Un véritable succès pour la marche
Si la manifestation ambulante a attiré moins de monde que l’année dernière, près de 2000 personnes se sont tout de même rassemblées, malgré le ciel menaçant. Armé∙es de slogans, pancartes et autres banderoles, les militant∙es battent le pavé, le temps de quelques heures, dans les rues de Montpellier. Tout au long du parcours, depuis la place du nombre d’Or, jusqu’au jardin du Peyrou en passant par la gare, la Comédie et la Préfecture, des arrêts sont marqués. L’occasion de prises de parole, mais aussi de performances militantes. Entre chorégraphies, batucadas et chorales, les prestations proposées furent riches. De quoi donner encore plus d’élan à la manifestation.
Un 8 mars fait d’échanges et de débats
Le rendez-vous était donné à 13 heures, place de la Comédie. L’objectif : rencontrer les différent∙es acteur∙rices du militantisme féministe à Montpellier pour marquer la « grève des femmes » du 8 mars. « Nous devions organiser un village associatif, explique une des organisatrices aux quelque 200 personnes rassemblées devant le parvis de l’Opéra. À cause de la situation sanitaire, la mairie nous l’a refusé. Mais nous tenons quand même à avoir un moment d’échanges. » En parallèle, Nous Toutes 34 organisait en partenariat avec le Syndicat de Combat Universitaire (SCUM) et Support Your Local Girl Gang une collecte de protection périodique à destination des étudiant∙es en situation de précarité. Une initiative plutôt bienvenue.
C’est donc assis∙es à même le sol que les militant∙es ont assisté à la présentation des différentes organisations. Très vite, les sujets de discussions se multiplient, de la question des femmes sans papiers, aux difficultés des maïeuticien∙nes en passant par la situation des Ouighours et les derniers déboires de la police nationale sur Twitter.
« Je travaille avec des travailleur∙ses du sexe, et j’observe au quotidien que les violences sont de plus en plus…
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Auteur: Clara Maillé