Julian Assange parle — Karen SHARPE

200 citations qui reprennent les mots d’Assange, privé de la parole depuis si longtemps maintenant.

A travers différentes thématiques, on comprend l’homme et les raisons qui ont poussé les États-Unis à le poursuivre sans raison.

APPEL POUR JULIAN ASSANGE

De Julian Assange vous avez beaucoup entendu parler. Souvent en mal. Mais lui-même, l’avez-vous entendu ? Savez-vous ce qu’il a vraiment dit et fait, pourquoi il a fondé Wikileaks, ce qu’il pense de la guerre, d’Internet, du journalisme et de bien d’autres sujets importants ? Avez-vous pu vous faire votre opinion en écoutant les deux parties ?

Nous n’acceptons pas qu’on l’ait diabolisé, harcelé, privé de liberté pendant plus de neuf années sans jugement et soumis à une intense torture psychologique. Encore moins que les États-Unis puissent l’emprisonner à vie dans une sorte de Guantanamo où ils le pousseraient au suicide. Alors que le témoin clé de l’affaire a finalement avoué avoir menti et qu’Assange n’a jamais été sous juridiction US. Ce ne serait pas une extradition mais un kidnapping.

Et tout cela pourquoi ? Pour avoir révélé au monde des crimes de guerre que plus personne ne conteste aujourd’hui. Pour avoir publié une vidéo qui montrait des pilotes d’hélicoptères US abattant, avec la nonchalance d’un jeu vidéo, des civils irakiens, des enfants et deux journalistes de Reuters. Pour avoir publié un demi-million de documents internes du Pentagone et du Département d’État US, prouvant que les dirigeants des États-Unis ont organisé la torture à Guantanamo Bay et Abou Graib, des enlèvements illégaux un peu partout dans le monde, des assassinats sans jugement, la corruption d’élites locales pour favoriser leurs propres multinationales et de nombreux coups d’État pour renverser des gouvernements démocratiquement élus.

Tous ces crimes de guerre et crimes contre l’humanité, les plus hauts dirigeants des États-Unis – toutes administrations confondues – les ont systématiquement couverts à coups de mensonges. Et c’est bien pour continuer à dissimuler ces vérités inavouables qu’ils ont persécuté Julian Assange, mais aussi Chelsea Manning, Daniel Hale, Edward Snowden et d’autres.

Leur but ? Intimider et réduire au silence tous les lanceurs d’alerte. Pourtant ceux-ci sont indispensables pour la sauvegarde d’une démocratie déjà mise à mal. Premier paradoxe : les gouvernants espionnent et contrôlent chaque fait et geste de leurs propres citoyens mais ne supportent pas qu’on puisse les surveiller eux….

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Auteur: Karen SHARPE Le grand soir