Jusque dans les chiottes, ouais !

IL FAUT SAVOIR RAISON GARDER

L’assassinat de Samuel Paty est un crime horrible d’une brutalité sans nom que rien ne justifie et qui doit être condamné avec la plus grande fermeté.

Au-delà de l’horreur de ce dernier événement comme de tous les autres qui l’ont précédé, nous trouvons inquiétant qu’au fil des attentats islamistes, les fameuses caricatures de Mahomet deviennent peu à peu l’emblème de la défense de la liberté d’expression, en particulier dans les écoles, les collèges et les lycées.

Montrer des caricatures de Mahomet en cours, dans une école, c’est-à-dire devant des mineurs en position d’infériorité, c’est montrer qu’on n’a pas peur de vexer les plus dévots parmi les pratiquants d’une religion minoritaire en France, qu’on n’a pas peur de défier une ultra-minorité d’islamistes enragés qui pourraient réagir physiquement.

Pour autant, on ne devient pas l’équivalent d’un Voltaire, ni même d’un anticlérical de la fin du XIXe siècle en France. Car pour être l’équivalent de ceux-là,
C’EST LE POUVOIR DE SON PAYS QU’IL FAUT DEFIER.

Si on veut expliquer ce qu’est la liberté d’expression, c’est des caricatures de Macron qu’il faut montrer en classe, faire une parodie de la Marseillaise, se moquer du drapeau, montrer les caricatures iraniennes de la shoa, etc.

Là, pas de risque de se faire égorger dans la rue, mais risque réel d’avoir des problèmes avec sa hiérarchie et avec la Maré chaussée (Voltaire a dû se réfugier à la frontière Suisse).

Et si par soucis de liberté d’expression les profs expliquaient les propagandes médiatiques ?

Et si par soucis de liberté d’expression les profs expliquaient comment une poignée d’homme dirigent et pillent la terre ?

Et si la propagande médiatique sur la liberté d’expression fermait un peu sa gueule et la défendait vraiment (on pense à Assange, Snowden, Antoine Deltour, etc …) ?

Les politiciens parlent de séparatisme et de laïcité, en accusant les musulmans de terroristes et en racontant que la bible est un livre de sagesse …

Ce sont les mêmes qui appelaient les jeunes qui partaient en…

Auteur: Le grand soir
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