Des précisions qui avaient achevé de rendre le plaignant furieux. Mais là encore, la justice refuse de lui donner raison. « Toutefois, s’interroger sur les raisons qui ont poussé Bernard-Henri LEVY à prendre position, en 2011, sur les évènements alors en cours en Libye, qu’il s’agisse de sa judéité, de son désir de protection de la population locale ou de son appui à la politique qatarie, ne constitue pas l’articulation d’un fait précis qui serait susceptible de faire sans difficulté l’objet d’un débat contradictoire sur la preuve de sa vérité ».
Pour le dire clairement, la presse est parfaitement dans son rôle et son droit, n’en déplaise au patron de la biennommée revue La règle du jeu, quand elle commente les affaires du monde, y compris quand celui-ci s’y invite.
Ce travail de décryptage, note le tribunal, relève « d’une déduction », « voire d’un procès d’intention », « dont la vérité est impossible à prouver ». « Sa pertinence peut être librement débattue » », estiment les juges, mais « il n’appartient pas au tribunal de se prononcer sur la pertinence des opinions, même si elles peuvent légitimement heurter ».
De fait, concluent la décision du jour, « le passage ne présentant pas un caractère diffamatoire, le tribunal déboutera Bernard-Henri LEVY de l’ensemble de ses demandes ».
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Auteur: Blast info