Kaïs Saïed, Emmanuel Macron et le conflit israélo-palestinien — Salah HORCHANI

En tant qu’opposant à notre président, c’est pour lui que, la part du lion de cet article, j’ai taillée [1] aCe poème, à ses prises de position relatives au conflit israélo-palestinien, est consacréePrises de position qui sont aux antipodes de celles d’Emanuel Macron qui, dès le début, s’est éloignéDe celles adoptées depuis le général de Gaulle jusqu’à Chirac, et furent, par Sarkozy, abandonnéesLa France d’Emmanuel Macron, en soutenant la droite coloniale d’Israël, s’est américaniséeAlors que Kaïs Saïed, par son refus catégorique de la reconnaissance d’Israël, s’est distinguéCe sont ces positions extrêmes qui, en terre de Palestine, depuis trois quarts de siècle, tant de sang, font verserAh, si seulement on avait écouté Bourguiba, on n’en serait pas là ! Je ne cesse de répéter [1] bCe conflit que certains croyaient enterré, la guerre de Gaza l’a remis en première page de l’actualitéCorollaire du massif et terrifiant assaut contre Israël que le Hamas, le 7 octobre, a mené [2] aGaza, au quotidien, bombardée, se trouve sans nourriture, sans eau, sans médicaments, ni électricitéDont les centres urbains sont transformés méthodiquement en vastes champs de ruines où la mort s’est installéeGaza, la martyre, dont le territoire est situé au carrefour des routes des grands empires de l’Antiquité Qui a vu naître, en 1987, la première Intifada qui sera durement réprimée Où Yasser Arafat est retourné pour établir le premier siège de la palestinienne Autorité En 1994, à la suite des accords d’Oslo qui furent, par l’Israël coloniale, sabotésDès l’année suivante, quand Benyamin Netanyahou, chef du Likoud et nouveau premier ministre, a freinéL’application desdits accords avant de, complètement de leur essence, par ses colonies, les viderGaza, « grande prison à ciel ouvert dont les geôliers sont à l’extérieur », comme les Palestiniens l’ont appeléeQui « est…

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Auteur: Salah HORCHANI