Kim Kardashian et Balenciaga surfent sur la crise climatique

Kim Kardashian a l’écologie à cœur. Du moins, c’est ce qu’elle aimerait faire croire. La vedette de téléréalité est l’égérie de la dernière collection de la marque de luxe Balenciaga, dédiée à la guerre en Ukraine et au changement climatique.

Sur l’une des images de la campagne publicitaire, publiées sur Instagram, la femme d’affaires apparaît dans un décor post-apocalyptique, l’air grave, un ciel orageux en arrière-plan. À son bras, un sac de luxe en cuir. Sur ses épaules, l’une des robes présentées par la marque lors de son dernier défilé parisien. Lors de cet évènement, les mannequins avaient défilé sous une neige artificielle. L’objectif de cette collection était de sensibiliser les riches invités à la « catastrophe climatique », apprend-on dans la presse spécialisée. « Peut-être que dans cinquante ans, les gens devront expérimenter de manière virtuelle des conditions météorologiques que nous prenons aujourd’hui pour acquises », s’était ému le designer, Demna, auprès des journalistes présents.

Un jet privé à 150 millions de dollars

Dommage pour la planète : Kim Kardashian, l’entrepreneuse aux 329 millions d’abonnés, ne semble pas tout à fait prête à renoncer à ses habitudes climaticides. En août dernier, elle a été épinglée par les autorités de Los Angeles pour n’avoir pas respecté les restrictions d’eau mises en place pour faire face à la sécheresse. Et pas qu’un peu : « Kim K » a excédé son quota de 878 215 litres, selon les informations du Los Angeles Times.

La quadragénaire est également friande de transports carbonés. Pour 150 millions de dollars, elle s’est offert en février dernier un jet privé, « Air Kim », une « extension d’elle-même » tout de bois précieux et de cachemire. Prévoyante, elle a doté le bolide de deux salles de bain, au cas où l’envie irrépressible de prendre un bain lui viendrait au milieu des nuages.

En une heure de vol, un jet privé émet jusqu’à deux tonnes de CO2. C’est autant que ce que devrait émettre chaque Terrien en un an pour conserver une planète à peu près viable. Ce moyen de transport ne bénéficie par ailleurs qu’à une infime partie de la population, souvent adepte d’autres pratiques polluantes. Selon une étude publiée dans la revue Global environemental change, relayée par Vert, les utilisateurs de jets privés émettraient jusqu’à 7500 tonnes de CO2 par an. C’est 757 fois plus que la moyenne de la population française.

La facture…

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Auteur: Reporterre