Klaus Schwab l'humaniste contre Klaus Schwab le terroriste — Joaquin Flores

Il y a deux hommes nommés Klaus Schwab, sans aucun doute.

Un homme nommé Klaus Schwab est considéré par les vrais croyants, les fachidiots, l’intelligentsia libérale, la population institutionnellement raffinée, comme un homme qui se soucie profondément de l’humanité. Ils semblent croire que ses avertissements sont sérieux, même s’ils sont étrangement et étonnamment prémonitoires. Après tout, le Forum économique mondial doit avoir été créé dans un souci d’humanité puisqu’il est soutenu principalement par l’institution la plus humaine de l’histoire de l’humanité, le Fonds monétaire international. Ce Klaus Schwab est un humaniste.

Peut-être est-ce précisément le cas des vrais croyants, ceux qui acceptent sans broncher la nouvelle « distinction » schwabienne que l’on nous demande de saisir entre un capitalisme actionnarial et un capitalisme 2.0, un capitalisme des parties prenantes.

Il y a ensuite un deuxième homme, Klaus Schwab, qui est considéré par le reste du monde et les personnes réfléchies qui le composent comme le monstre qu’il est. Un Klaus Schwab grimaçant qui apparaît sur les écrans de smartphones et de tablettes pour avertir d’une catastrophe imminente, d’un retour à la normale impossible, de nouvelles pandémies qui frapperont très bientôt, et d’une vague de cyber-attaques. Ce Klaus Schwab est un terroriste en liberté, un personnage qui, à l’instar du Dr Fauci et de Bill Gates, apparaît comme une émanation du casting principal des méchants de Bond.

Pour les personnes qui n’ont pas troqué l’intelligence sociale de base contre le crédit social, sachez que si la personne qui émet des avertissements concernant des catastrophes est le meilleur ami des personnes qui vont créer ces catastrophes, ce ne sont pas des avertissements. Tout comme pour Fauci qui a déclaré en 2017 qu’une pandémie massive frapperait pendant le mandat de Trump. Ce ne sont pas des avertissements, ce sont des menaces.

Schwab est celui qui profère les menaces, Schwab est le terroriste.

Pourquoi est-il si difficile de comprendre que le FEM ne fait que ce qui est dans l’intérêt du FMI ?

Comment devons-nous distinguer le capitalisme actionnarial du capitalisme des parties prenantes ?

L’idée d’un capitalisme « socialement responsable » n’est pas nouvelle. Elle représentait l’aile centriste du fascisme il y a environ 90 ans ; elle est en quelque sorte l’incarnation de l’idéal corporatiste et technocratique du siècle dernier jusqu’aux années 1970 avec l’introduction…

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Auteur: Joaquin Flores Le grand soir