Krisikrass

Accompagnée de ses joyeux palotins, Pontcerq est allée agiter à la cloche, et à la cruche, au moment des discours d’ouverture du festival « culture » de la ville de Rennes, au Thabor ce 7 avril, sous chapiteau – pour y dénoncer une certaine hypocrisie crasse (et double). Et avec une troupe plus nombreuse encore (syndicalistes, étudiantes et étudiants en lutte, précaires en grève, etc.) est revenue le 14, mais cette fois au TNB salle Vilar, à l’occasion d’un spectacle du même festival « Mythos » – ayant à forcer un peu plus, ici, pour qu’on la veuille bien finalement laisser entrer… Le tract distribué ces deux fois est celui

reproduit là :

N. B. Et le monde de l’art rennais est en lutte, cinq minutes, un soir au TNB… [Une remarque post scriptum.] Des artistes du TNB se sont félicités à hauts cris, par exemple sur les réseaux, du moment politique vécu dans leur théâtre le 14, lors de la descente des palotins salle Vilar. Les palotins, s’il est permis, rectifient : s’ils sont descendus ainsi sur la scène, ils ne l’ont pas fait pour offrir une minute de frisson ou de bonne conscience aux artistes : mais précisément, aussi, pour les interroger sur leur absence crasse de réaction, en ces temps de colère générale et de grève. (Relire si besoin le dernier paragraphe du tract ci-dessus, qui leur a pourtant été remis en mains propres, ce même soir.) (À Rennes, une AG-Culture, réunie très tardivement – la première fois le 23 mars – est incapable de prendre aucune décision ni de produire le plus petit positionnement ; sans même parler de proposer un lieu à la lutte. Le TNB, depuis le début, est parfaitement silencieux ; son directeur est absent. Partout, même aux sympathiques Ateliers du vent, on craint pour sa subvention qui vient .) Alors, on peut bien se féliciter, dans la langue des réseaux, que lors de la descente des palotins le 14, dans le théâtre,…

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Auteur: dev