L214 parodie les publicités des géants du poulet Le Gaulois, Maître Coq et Marie


Ces publicités pour une volaille goûteuse ou des plats préparés meilleurs qu’à la maison se sont déjà certainement affichées sur l’écran de votre télévision. Sur un fond sonore entraînant, on y découvre des animaux bien portants et enjoués, le tout plongé dans un univers comique et souvent rustique. Bref, tout ce qui peut donner l’impression au consommateur que le poulet qui finira dans son assiette a été bien traité et a pu profiter d’une belle vie bien remplie avant d’en arriver là. Mais L214 entend bien mettre fin à l’illusion et dévoile l’envers du décors de cette communication fallacieuse. À travers des vidéos parodiant les publicités des marques Le Gaulois, Maître Coq et Marie, l’association de défense des animaux dénonce les mauvaises pratiques du groupe LDC tout entier et l’exhorte à s’engager fermement contre les pires pratiques d’élevage et d’abattage des poulets.

Ce mardi 18 mai, L214 pointe du doigt les pratiques du géant du poulet LDC. À lui seul, le producteur spécialisé dans la volaille travaille avec 6 100 éleveurs en France et représente 40 % du marché national de la volaille, comptant ainsi plus de 300 millions d’animaux abattus et transformés chaque année. C’est notamment autour de trois de ses marques que l’association bâtit sa campagne de sensibilisation : Le Gaulois, Maître Coq et Marie. Des vidéos parodiques sont ainsi dévoilées au consommateur dans le but de l’alerter sur les vraies pratiques de la marque, bien loin des encarts de publicité. Même si le procédé peut porter à sourire, ne vous y trompez pas : la réalité révélée par L214 remet encore une fois en question tout le système de production, et ce n’est pas beau à voir.

Contraste flagrant entre publicité et réalité

Le contraste entre les images et messages véhiculés par ces publicités et les conditions dans lesquelles sont véritablement détenus les poulets dans les élevages industriels fournissant le groupe est flagrant. C’est en 2018 que l’association a constaté pour la première fois les pires pratiques d’élevage et d’abattage sur le terrain lors d’une enquête exclusive dans un élevage Maître Coq. Les densités d’élevage y étaient extrêmes, allant parfois jusqu’à 22 poulets par mètre carré. L’animal ne jouit alors que de la surface d’une feuille A4 pour évoluer. Malheureusement, ce cas particulier n’est pas isolé, et ces pratiques se généralisent à l’ensemble de la filière du groupe de…

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Auteur: Mr Mondialisation