La 5 (re)G. Nous sommes tous des enfants connectés.

« 1ère, 2ème, 3ème génération, nous sommes tous, des enfants d’immigrés connectés. » Voilà ce que l’on aurait pu scander dans des manifestations défendant le déploiement de la 5G. Pendant que dans le camp d’en face, des hordes d’Amish rigoristes décroissants scanderaient en retour « les femmes au logis, les technologies aussi« .

« PARCE QUE C’EST NOOOOTRE 5GGGGGGGGGG »

Maintenant qu’enfin le sujet du déploiement de la 5G suscite un débat de société, il résonne philosophiquement avec les horizons décroissants de la sobriété numérique et autres approches low-tech, mais croise également l’atavisme de l’effondrement comme résurgence périphérique de la théorie de la catastrophe et de l’accident chez Virilio.

La 5 G donc. 5ème génération. Un « saut » technologique organisé, mesurable et également « marketé » autour de 3 critères premiers : vitesse, latence et coûts, auxquels il faut ajouter le 4ème critère de la connectivité. VLCC.

VLCC ? Ni oui ni non.

La 5G ira plus vite. A-t-on besoin d’aller plus vite ? Pour certaines applications, dans certains champs professionnels, oui. Pour d’autres … bien au contraire.

La 5G permettra de diminuer le temps de latence – c’est à dire le délai pour que des données fassent l’aller-retour entre l’émetteur et le récepteur. Là encore a-t-on réellement besoin de réduire le temps de latence aujourd’hui ? Même réponse que pour la vitesse.

La 5G permettra de diminuer les coûts, non pas pour les utilisateurs ou les consommateurs mais surtout pour les opérateurs concernant les coûts du réseau par rapport aux besoins des applications. L’idée étant autant de diversifier les réseaux à grande et à petite vitesse que l’opacité des facturations associées. Ou comme l’explique la page du groupe Thalès sur le sujet :

« Cette nouvelle approche permettra aux opérateurs de réseaux mobiles 5G…

Auteur : Olivier Ertzscheid
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