Voilà plusieurs semaines que les organisateurs des Soulèvements de la Terre surveillent attentivement le site de construction d’une nouvelle méga-bassine.
Cette fois, et malgré un été aride et rythmé par les incendies, le gouvernement, en bonne entente avec les acteurs de l’agro-industrie, n’y est pas allé avec le dos de la cuillère : la méga-bassine de Sainte-Soline pèsera 720 000m3, ce qui en fera la plus grande de l’hexagone.
Mais voilà : un chantier, ça peut tout à fait s’arrêter. Si vous avez une dent contre l’accaparement des terres, l’Etat, les conglomérats de l’agro-industrie, ou bien que vous ressentez simplement l’envie de vous mesurer à leurs tractopelles, cette invitation pourrait vous plaire. Nous en tout cas, on essaiera d’y être.
C’est parti ! Ils tentent de passer en force. Les travaux de la méga-bassine de Sainte-soline (79) ont commencé. Le compte à rebours a démarré jusqu’à la méga-manif du 29/30 octobre pour les arrêter ! No Bassaran
Pas une bassine de plus !!!
29/30 octobre 2022 – stoppons le chantier de Sainte-Soline (79)
Grande Manif-action – Rdv samedi 29 – 10h
Face au mouvement populaire de défense et de partage de l’eau, le gouvernement et le lobby agro-industriel n’ont pour l’instant qu’une seule réponse : le passage en force. Ils viennent de donner le coup d’envoi du chantier de la méga-bassine de Sainte-Soline, la plus grosse en projet actuellement, en entourant de grillages les 16ha des ’terres rouges’, dans les Deux-Sèvres. Nous appelons donc à converger massivement les 29 et 30 octobre, de partout en France et au-delà, pour une mobilisation plurielle qui se donne comme objectif de mettre fin à ce chantier.
Symbole national de l’accaparement de l’eau au profit d’une minorité et du maintien d’un modèle agricole aussi toxique qu’anachronique, les méga-bassines se sont vues projetées cet été au coeur de l’actualité. La sécheresse historique et systémique que nous venons de vivre, ne fait que révéler encore plus brutalement l’inadaptation intrinsèque d’une certaine agriculture aveuglée par le productivisme. Celle-ci vise aujourd’hui à démultiplier les bassines pour se maintenir coûte que coûte, malgré la crise climatique que ce modèle agro-industriel participe amplement à aggraver. Naturalistes, riverain.es, paysan.nes et scientifiques n’ont pourtant eu de cesse de démontrer l’impact délétère de ces bassines et du pompage accru…
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Auteur: lundimatin